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| Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) | |
| | Auteur | Message |
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Jfboards Administrateur
Messages : 1488 Date d'inscription : 18/04/2011 Age : 31 Localisation : Cherche I Ung goy I dans la new mombasa Gamertag : jfboards
| Sujet: Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) Dim 1 Jan - 23:54 | |
| Bonjour jeune recrue, vous venez d'entrer dans le corps d'armée du CNSU afin de protéger votre patrie. Cependant malgré votre motivation et votre envie de vous lancez dans des missions afin de lutter contre ce qu'il reste de l'alliance covenante, ou vous battre contre ces traitres de rebelles, mais il vous faudra avant cela passer par un entrainement de base qui vous sera nécessaire pour poursuivre votre aventure. Cet entrainement sera dur mais il vous sera que bénéfique et pour montrer à quel point vous etes fait pour défendre les votres. Lieu de la mission: Terre, Asie, Special Warfare Center. But de la mission: Décrire votre entrainement le plus fidélement possible. Durée de la mission: 1 semaine Points d'expérience à gagner (maximum): 200 Dialogue: autorisée (bien sur) Texte: de la taille que vous voulez. PS: publié votre rp d'entrainement à la suite de ce message. | |
| | | AtOmiK41 Héritier
Messages : 679 Date d'inscription : 24/06/2011 Age : 27 Localisation : Devant la tombe de Johnson Gamertag : AtOmiK41
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| Sujet: Re: Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) Lun 2 Jan - 8:18 | |
| C'est qui le Sergent qui s'occupe de nous ? | |
| | | Jfboards Administrateur
Messages : 1488 Date d'inscription : 18/04/2011 Age : 31 Localisation : Cherche I Ung goy I dans la new mombasa Gamertag : jfboards
| | | | AtOmiK41 Héritier
Messages : 679 Date d'inscription : 24/06/2011 Age : 27 Localisation : Devant la tombe de Johnson Gamertag : AtOmiK41
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| Sujet: Re: Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) Lun 2 Jan - 13:24 | |
| Ok, donc en fait on s'entraine dans des camps différents. Mais est-c qu'on va faire des missions ensemble ? | |
| | | Jfboards Administrateur
Messages : 1488 Date d'inscription : 18/04/2011 Age : 31 Localisation : Cherche I Ung goy I dans la new mombasa Gamertag : jfboards
| Sujet: Re: Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) Lun 2 Jan - 13:27 | |
| Alors en fait là non tu n'es pas obligé de le faire dans un camp différent, mais ce sera vraiment la seule mission "individuelle" où vous ne décrivez pas vos actions en fonction de ce que les autres ont fait. | |
| | | LiiV Commandant Grade 3
Messages : 389 Date d'inscription : 04/12/2011
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| Sujet: Re: Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) Sam 7 Jan - 22:41 | |
| Sur la grande place du camps,
" Bonjour à toutes et à tous fidèles marines. A votre arrivée au camps vous n'étiez que de simple recrue du CSNU. Mais après cet entraînement que vous avez subi ces 7 derniers jours, ici-même, vous n'êtes plus comme à votre arrivée. Maintenant que vous avez subi cet entraînement vous avez appris tout ce qu'un marines doit et à besoin de savoir. Maintenant vous connaissez l'équipement, les véhicules, les vaisseaux, les colonies, les stratèges, et j'en passe... Quand vous sortirez de ce camps d'entraînement, chacun d'entre vous sera attribué à une escouades selon vos compétences. Mais passons, dés à présent vous êtes et avez l'allure des marines les plus émérites du CSNU. Vous avez passés avec brio une étape de votre rêve, vous pouvez dés à présent dire fièrement que vous faîtes parti du corps des marines du CSNU. Mais l'heure n'est pas aux paroles, vous quartier libre cette après-midi, mais n'oubliez pas que ce soir, nous fêtons votre réussite, c'est le CSNU qui régale! "
Dans le dortoir,
" - John tu viens? On va se faire un basket avec ceux qui nous ont persécutés pendant une semaine? On va s'faire une 'tite vengeance? - Non désolé sa ne m'intéresse pas, j'préfère me reposer tranquille avant la soirée. - Aaah okay sa va être chaud ce soir!! "
L'ami de John sortit des baraquements
(Ah ... Cette semaine d'entraînement est déjà finie...) soupir ( J'en ai appris plus que ce que je croyais j'en reviens pas. Je le sens, je suis plus fort physiquement et mentalement.)
" Je me rappelle encore de cette entraînement au corps à corps par le coach Norris, il m'a enseigné des enchaînements, j'ai pu mettre à profit mon entraînement de plusieurs années. Je retiendrais toujours l'enchaînements contre attaques au couteau, trop stylé!!"
Se remémore les paroles du coach et refaits les gestes en même temps.
"- Quand l'ennemi avance son bras pour vous planter avec son couteau, esquivé sur la gauche/droite, attraper son bras tendu, donner lui un coup de genou dans la main. Au moment où il lâche le couteau, attrapez-le couteau en plein vol avec votre main la plus proche, puis plantez ce couteau au niveau de l'épaule ou de sa jambe pour l'affaiblir... Si c'est un rebelle bien sûr! Si c'est une brute ou un quelconque covenant plantez-lui entre les deux yeux, la où sa fait mal!"
Sautant allongé sur son lit.
" J'ai hâte de pouvoir replacé cette "technique" en combat. Tous ces entraînements étaient plus impressionnant les uns que les autres, les armes à longues portées, les armes moyennes portées, courtes portées, ces entraînements là étaient intense, j'ai bien cru que j'allais mourir de fatigue! L'entraînement aux véhicules, étaient compliqué vu le nombre de choses à retenir par rapport à chaque véhicules, les roues leur tailles, les munitions utilisés, la vitesse, les systèmes principaux/annexe etc, c'est dur mais j'ai pris des notes, et je les relirais en temps voulu. L'entraînement tactiques/stratégiques fût également compliqué, je ne pensais pas que le CSNU avait autant de stratégie, je me doutais que j'allais pas foncé dans le tas mais à ce point... L'entraînement par rapport aux vaisseaux du CSNU, était scientifiquement ennuyeux, mais j'ai réussi à retenir toutes les classes de vaisseaux, leurs armements, leurs moteurs, leurs vitesses, pour savoir si on peut ou pas avoir recourt à leur soutiens au court d'une bataille si présent ils sont. Franchement je crois que ... Je devrais arrêter de parler tout seul, ..."
Il s'endormit, et ronfla . Durant cette semaine éprouvante, il mangea peu, se reposa peu, et s'entraîna énormément. Pourtant il réussit à s'endormir avec le sourire,...
4heures passèrent...
" C'est parti, ça peut enfin commencer!"
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Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah purés c'est enfin fini =) , j'suis parti en impro total juste après la description de l'entraînement par le coach norris MDrrrr le coach norris, putin j'ai été obligé de le mettre lui!!
Vive Chuck Norris, Vrai euuh pour Terra Incognita, j'espère que y'a pas que moi qui veut s'inscrire!! Au faite après les traits du bas, sa veut dire que j'ai fini d'écrire le rp =)
Voilà j'espère que vous avez aimé, et j'espère au moins avoir 10 d'xp =) Sa devrait être assez complet je pense. Et je crois avoir tout dit.
Sur ce, | |
| | | Jfboards Administrateur
Messages : 1488 Date d'inscription : 18/04/2011 Age : 31 Localisation : Cherche I Ung goy I dans la new mombasa Gamertag : jfboards
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) Mar 10 Jan - 17:35 | |
| Je compte sur toi pour me pardonner les possibles fautes d'orthographe, je suis pas sûr de ne pas en avoir zappé une ou deux Bonne lecture
PS: Désolé pour la mise en page, sur word ça donne bien mieux --" Terre, Asie : Special Warfare Center Jour 1- 3 h du matin La nuit étendait encore son voile scintillant sur la base endormie, faisant briller la neige qui était tombée pendant la nuit, fond blanc entourant un gigantesque labyrinthe noir de bâtiments aux toits gelés et de routes fraîchement dégagées. Sous cette apparente tranquillité qu’était la nuit étoilée, les premiers volutes de fumée s’échappaient déjà de bien des bâtiments, affirmant si cela était nécessaire qu’une base militaire n’était pas pour les lèves-tard. Parmi les personnes déjà levées, celles du Secteur VII étaient les plus nombreuses. Silencieux dans la cafétéria, en train de manger ou déjà pour certains en train de lire des dossiers, ils étaient les tous les meilleurs dans leur secteur. Ou du moins, le meilleur groupe qui avait pu être formé en fonction des antagonismes de chacun. Et tous savaient ce qu’ils allaient devoir faire. Ils étaient en charge de l’entraînement d’une semaine d’une trentaine de soldats des TCAO… Et ils ne leur épargneraient rien, ne montreraient aucune pitié. Les plus forts éliminent les plus faibles, et pour sortir de ce stage, ils allaient devoir s’entretuer… Terre, Asie : Bordure extérieure de la zone de combat du Special Warfare Center Jour 1- 6h du matin Trois pélicans traversaient les vallées à basse altitude, épousant les reliefs tout en maintenant leur formation triangulaire. Ils transportaient des TCAO qui allaient à un stage. Et ce que ne savaient pas les passagers, c’est qu’il allait commencer tout de suite. Ils furent brutalement éjectés du véhicule par une série de secousses brutales, les ceintures de sécurités s’étant mystérieusement rouvertes sous le choc (pour ceux qui les avaient mises). La chute jusqu’au sol, situé entre 20 et 30 mètres en dessous, fut brutale. Et fut définitive pour ceux qui avaient eu l’audace de ne pas obéir aux consignes de sécurités, à savoir porter son parachute sur le dos. Les autres furent secoués, mais la zone aillant été choisie pour accueillir ce genre de largage, et aucun rocher ne vint transpercer un malchanceux. Tous se relevèrent, alertes mais majoritairement désarmés, leurs packages étant restés dans les soutes des pélicans, et surtout, tous étaient inconnus les uns aux autres. Terre, Asie :Special Warfare Center Jour 1- 7h du matin Trois pélicans se posèrent dans un bel ensemble devant les hangars du Secteur VII, et les hommes qui attendaient à l’entrée de ces mêmes hangars embarquèrent au pas de course dans les trois véhicules, qui furent ensuite chargés de trois chars Grizzly , tous déjà occupés par leurs pilotes et artilleurs respectifs. Les trois vaisseaux s’élevèrent à nouveau et disparurent dans la brume qui entourait le fort, bientôt suivis de plusieurs Falcons et de nombreux warthogs, présageant un danger certain plutôt qu’un exercice de faible envergure. Derrière son bureau qui dominait la place d’où étaient partis tous ses véhicules, un homme profitait de son cigare et d’un verre de whisky en observant ses papiers. L’opération « Nuage de Brume » venait d’être lancée, et ses tout récents stagiaires n’arriveraient pas tous ici en entier… Terre, Asie : périmètre défensif extérieur du Special Warfare Center Jour 1- 9h du matin Ils étaient 27 et ils marchaient en deux colonnes. Les TCAO n’avaient rien sur eux, à part pour certains leurs armes fétiches, mais avaient adoptés une allure régulière, confiant sur la conduite à tenir face à la situation. Trois d’entre eux avaient pris la situation en main, pendant qu’Alexandar, à l’écart, s’était remis de sa chute et avait vérifié son armement. Profondément associable, il n’avait pas participé à la mise en commun de l’armement, et marchait à l’arrière de la colonne, un mauvais pressentiment entêtant faisant frissonner sa colonne vertébrale. Ainsi, quand les trois pélicans chargés survolèrent la zone, plutôt que de faire de grands signes, il s’éclipsa vers des bosquets qui bordaient leur chemin. Bien lui en pris, car après un survol de la zone, les pélicans larguèrent leurs charge, et les Grizzlis pointèrent leurs armes sur le groupe, tandis que les véhicules de transports refermaient ce qui ressemblait bien trop à un encerclement en déposant des troupes à intervalles réguliers autour du groupe de TCAO interdits et indécis sur la décision à prendre devant cette apparente hostilité… Alexandar, camouflé dans les fourrés, ne pouvait voir la situation mais se doutaient, à attendre les bruits, que ce n’était pas une équipe de secours. Une voix se fit entendre par un haut-parleur, son propriétaire se trouvant sûrement dans un pélican : -Vous êtes sur un espace sécurise de l’UNSC, veillez vous rendre ou nous ouvrons le feu ! Des protestations sonores s’élevèrent de du groupe de TCAO, mais Alexandar les entrevit se rendre aux troupes d’encerclement avec résignation. Un main se posa sur son épaule et chuchota alors à son oreille : -Ils se sont fait avoir, mais ça doit faire parti du stage. Celui qui le dirige a une réputation qui convient parfaitement à ce coup là. Viens, on se casse, ajouta son interlocuteur avant de repartir. Alexandar se retourna et l’observa quelques instants, le temps de voir une pèlerine couleur terre et un pantalon dans le même temps, leur propriétaire disparaissant dans les fourrés, et le suivit, faute d’autres possibilités plus intelligentes. Terre, Asie :Special Warfare Center Jour 1- 11h du matin -Les TCAO se sont rendus sans résistance. Trois d’entres eux sont morts au moment de la « descente » des pélicans, et les vingt autres sont actuellement dans les prisons prévues pour l’exercice. Fin du rapport mon colonel. -Les vingt autres ? Ils étaient trente en début de mission, il y en a donc encore sept dans la nature… Trouvez les et ramenez les ici, ça fera un entraînement aux soldats de cette base de fainéants et une mise en condition réelle plus que satisfaisante pour les sept gus qui se croient malins dehors, ragea le colonel avant de se détournait vers la fenêtre, un cigare aux lèvres, observant d’un regard songeur les collines bousées et les vallées qui gonflaient l’espace autour d’eux. Il neigeait encore aujourd’hui, et même si c’était léger, c’était pénible… Terre, Asie : périmètre défensif extérieur du Special Warfare Center Jour 1-1h de l’après-midi Ils étaient six à s’êtres éclipsés comme lui. Alexandar grimaça derrière son fouloir noir et le remit en place sur son nez avant de vérifier ses armes. Ses cadeaux étaient prêts à servir… Et à priori, les autres étaient bien armés aussi. Il n’avait pas retenu les noms et ils étaient tous habillés de la même manière, à croire que c’était des frères… Seuls leurs visages lui permettait de les différencier, et encore… Ils avaient tous au moins un couteau de combat d’après les bosses de leurs vêtements, et une ou deux armes de poing en plus. Leur groupe était armé et leur objectif actuel était d’aller jusqu’à la base sans se faire repérer, puisqu’ils étaient à priori considérés comme une force hostile, mais aussi d’infiltrer celle-ci pour tirer la situation au clair avec ses dirigeants. Le tout en survivant jusqu’au bout. Un jeu d’enfant quoi. Alexandar fit un rictus derrière son fouloir et continua à marcher, à l’arrière de la petite escouade spontanée qu’ils avaient formé… Terre, Asie :Special Warfare Center Jour 1-10h du soir -Aucune trace des soldats des TCAO restants, ceux qui sont dans les geôles d’exercice n’ont rien tenté mon colonel. -Faites les sortir des geôles. Et après les avoir rassemblé dans le hall, revenez me voir. Je vais leur parler, et ils vont nous aider à récupérer les sept fous qui croient pouvoir restés caché dans la zone. Et mettez la base en alerte maximum, histoire qu’ils n’aient aucunes chances et que notre personnel se bouge un peu. Aucunes réserves, tout sur le terrain. Et à armes réelles, on ne sait pas qu’elles sont les intentions de nos sept 7 samouraïs… Terre, Asie : périmètre défensif intérieur du Special Warfare Center Jour 2-2h du matin Une nuit agitée. Et longue, songea Alexandar. Les patrouilles s’étaient faites de plus en plus rapprochées, et de plus en plus armées aussi… Ce qui était au début un simple warthog c’était rapidement transformé en une escouade de trois grizzlis et une dizaine de gauss ou de « transports », quand ce n’étaient pas des patrouilles aériennes qui passaient, entre les falcons et les pélicans, un vrai bordel. Surtout pour eux. Parce que c’était eux qui étaient ainsi recherchés, il en était sur. Il étouffa un juron destiné à l’esprit tordu qui avait préparé ça et le remplaça finalement par un soupir résigné. Quitte à emmerder celui qui dirigeait le jeu en face, autant ne se faire prendre qu’on dernier moment. Terre, Asie :Special Warfare Center Jour 2- 7h du matin Les vingt membres des TCAO étaient prêts. Ils embarquèrent rapidement dans les pélicans, digérant le coup de gueule que leur avait passé hier au soir le colonel chargé de leur entraînement. Un vétéran, et un rescapé de la guerre humano-covenant avec une cicatrice qui descendait le long de son arcade sourcilière droite pour passer en travers de l’arête du nez et rejoindre une brûlure qui couvrait toute la partie droite de son visage. Un rescapé oui. Un ancien TCAO, qui avait survécu à toutes les batailles, à toutes les ignobles stratégies de tous les stratèges, et qui maintenant était devenu comme eux. Le monde est un cycle sans fin, un boucle qui regroupe un « tout » et dans laquelle le « rien » est compris, songea le vétéran en observant les vaisseaux partir et tout les véhicules chargés sortir du camp. Est-ce que ceux qui restaient hors de son pouvoir actuel auraient la trempe de tenir jusqu’au bout ? Le jeu en valait-il la chandelle ? Ils ne le sauraient qu’après avoir joué conclut-il en allumant l’un de ses cigares… Terre, Asie : Première barrière de défense du Special Warfare Center Jour 2-7h30 du matin Ils avaient réussi, sous le couvert de la nuit, à passer les fossés et à éviter les patrouilles quelques peu relâchées des sentinelles. Après tout, à part en marchant sans s’arrêter depuis qu’ils avaient été encerclés, ce qu’ils avaient fait, ils étaient censés se trouver à un ou deux kilomètres du camp. Rester sous un mur, à peine caché, visible si un soldat se retournait d’un véhicule qui sortait de la base, ils avaient joué dangereusement avec la chance. Mais ils avaient gagnés, et ils étaient rentrés sur dans la première ligne de défense, composée principalement de fossés entre des grillages barbelés et électrifiés. Une vieille méthode qui fonctionne assez bien d’habitude. Sauf qu’ils savaient quoi faire. Et les gardes furent assommés proprement, avant que ne leurs soit prélevés leurs armes et leurs pass respectifs. En revanche, par une fierté commune, ils ne se changèrent pas, et continuèrent prudemment leur avancée dans le camp, avec la même et efficace méthode. Terre, Asie : Special Warfare Center Jour 2- 8h du soir -Retour de l’ensemble des patrouilles mon colonel. A priori les fugitifs n’ont pas été retrouvés, mais on rapporte des agressions avec les patrouilles ce matin. -Des « agressions » ? Quel type d’agressions exactement ? -Les hommes ont été assommés proprement et mis hors de vue du premier venu. Une enquête interne vient d’être lancée, mon colonel. -Et il n’est venu à l’idée de personne que ces patrouilles avaient pu être éliminées par les mêmes personnes que nous recherchons ? Soupira d’un air exaspéré l’officier. -Peut probable mon colonel. Les agressions ont eu lieu ce matin, les fugitifs n’auraient jamais pu arriver jusqu’ici en si peu de temps… Et de plus, les hommes des patrouilles étaient des fauteurs de troubles, quelqu’un a pu vouloir se venger… Suggéra le sergent mal à l’aise. -Mettez tous les hommes en état d’alerte, on va voir ce que valent nos sept intrépides guerriers, conclu le colonel. Terre, Asie : Special Warfare Center Jour 3- 7h du soir Alexandar et ses camarades avaient passé tous les contrôles, et rejoignirent leurs camarades dans leurs nouveaux baraquements, se mêlant à eux quand ils entraient dans les douches. En revenant dans le dortoir, ils découvrirent avec surprise et contentement que leurs affaires étaient sur les lits du faux, inutilisés et prêts. Profitant de la nonchalance de leurs camarades, ils se rééquipèrent et sortirent en même temps qu’eux, indécis sur la conduite à tenir. Devaient-ils se fondre dans la masse ou faire un coup d’éclat ? Ils décidèrent de rester dans la file, tendus, et ne comprirent à quel point ils s’étaient trompés que quand ils se retrouvèrent avec un canon sur la nuque, et quelques autres en joue autour d’eux. Un piège… Et un échec. Ils furent conduit en silence jusqu’au bureau de l’officier supérieur chargé de s’occuper d’eux, et leur conversation fut confidentielle. Quand ils ressortirent, ils se joignirent aux autres sans soucis, et leur entraînement, après leur bizutage de début de semaine, commença. ---------------------------- CONFIDENTIEL : dossier de stage TCAO-Localisation : Terre, Asie : Special Warfare Center -Nombres de participants : 30 -Responsable de section : Colonel Von Richter, dit « Black Wolf » Stage déroulé avec succès. Trois morts à déplorer pour non respect des consignes de sécurité. Mention spéciale aux 7 membres des TCAO (noms en annexe 2) aillant réussi la mise en condition de début de stage. Niveau global en dessous de la moyenne, manque d’attention propre à la plupart des stagiaires, peut-être parce-que le stage considéré comme un simple entraînement. Note personnelle : A part les sept personnes nommées précédemment, aucun n’a le niveau pour former un vrai gars des TCAO. Au mieux des marines, et je ne suis pas sûr que vous en vouliez, cher ami. Amitiés. Colonel Von Richter, responsable de la section VII Special Warfare Center (Terre, Asie) |
| | | Jfboards Administrateur
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| | | | Hellraiser Commandant
Messages : 304 Date d'inscription : 03/04/2012 Age : 35 Localisation : Epsilon Eridani System, Reach military complex, Planet Reach Gamertag : Ripper
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| Sujet: Re: Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) Dim 8 Avr - 10:11 | |
| Bonjour à tous, j'aurai juste une petite question : cela vous dérangerait-il si mon entrainement se présentait sous la forme de chapitres, un chapitre correspondant à une journée ? Cela me permettrait de l'écrire en plusieurs fois, et ainsi de pouvoir vous offrir un compte-rendu un peu plus poussé que ce que j'aurai fait sinon. J'ai bientôt fini celui de la première journée pour l'instant. | |
| | | Jfboards Administrateur
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| | | | Hellraiser Commandant
Messages : 304 Date d'inscription : 03/04/2012 Age : 35 Localisation : Epsilon Eridani System, Reach military complex, Planet Reach Gamertag : Ripper
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| Sujet: Re: Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) Dim 8 Avr - 11:28 | |
| Cool merci, je vais pouvoir m'en donner à coeur joie ^^ Je figni (fini & fignole ^^) et je poste ! | |
| | | Hellraiser Commandant
Messages : 304 Date d'inscription : 03/04/2012 Age : 35 Localisation : Epsilon Eridani System, Reach military complex, Planet Reach Gamertag : Ripper
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| Sujet: Chapitre 1/Entraînement, jour 1 Dim 8 Avr - 11:44 | |
| Bon et bien voilà, je me lance ! En espérant que ce premier chapitre d'entraînement vous plaise ! N'hésitez pas à me donner votre avis, j'en tiendrai compte pour tenter de rendre cette lecture encore plus intéressante et plaisante pour vous tous ! See you starside _____________________ /Fichier Crypté G-UNSC-M-MBL-E-07042560/Docteur Simon Wolfmann, psychologue militaire/Evaluation psychologique du soldat Brian Lee Mitchell à la demande du Capitaine Angus McFadden/CONFIDENTIEL/ Rapport du docteur Simon Wolfmann, psychologue, concernant les éventuelles atteintes psychologiques ou PTSD décelées chez les membres de l’UNSC, le 07/04/2560, 0700 PM. A bord de l’UNSC Dawn of Hope, un ancien vaisseau de colonisation transformé en frégate médicale faisant route vers le Système Epsilon Eridani et la planète Reach. Je n’ai pas vu Reach depuis… Au moins 5 ans avant l’attaque Covenant, quand j’ai été rappelé sur Terre pour devenir le psychologue en charge de la politique d’entretien du moral des troupes et des civils lors de la guerre. Je n’ai donc eu que des rapports, fragmentaires étant donné mon niveau d’accréditation, pour me faire une idée de la situation. Il paraît que cela a été un véritable enfer, encore pire qu’Harvest. De nombreux survivants, y compris parmi les militaires, refusent de répondre quand on les interroge sur les événements qui y sont survenus. Le choc semble avoir été trop violent, et la plupart ont érigé inconsciemment un fort blocage mental pour s’éviter de sombrer dans la folie. Les quelques bribes d’informations que j’ai pu recueillir, de même que ces photographies, présentées par un ami légiste (si l’UNSC l’avait alors découvert, il aurait pu être traduit devant une cours martiale. Je le remercie pour son geste, qui m’a aidé à comprendre, mais à bien y réfléchir cela fut pure folie.), sont éloquentes. Il est évident, au vu des événements, que même les plus endurcis ont côtoyé une horreur qui dépassait les limites de ce qu’ils étaient prêts à endurer. Pourtant, alors que la reconstruction avance lentement, il parait que des survivants auraient été retrouvés parmi les décombres des villes, ou parfois même se terrant dans les montagnes. J’ai donc été appelé pour évaluer leur situation, sur un plan émotionnel. Honnêtement, je ne sais si je pourrai être d’un grand secours… Par ailleurs, de nombreux soldats ont encore besoin de mes services ici, même si certains ne… Disons qu’ils ne veulent pas de mon aide. Le capitaine McFadden m’a demandé de surveiller particulièrement un ancien membre de son escadron, le chef d’escadrille Brian Lee Mitchell, ou ‘Ripper’ comme ses ailiers le surnomment. La première fois que je l’ai rencontré, j’ai bien cru que l’un de nous ne sortirait pas vivant de la pièce. D’ailleurs, je croyais à l’époque que son surnom était en fait ‘Reaper’, comme la faucheuse elle-même. Il m’a réellement fait l’effet d’un homme éteint. La vie ne semblait plus avoir aucune saveur à ses yeux. Il est heureux qu’il se soit présenté sans arme à cette audition… La perte de sa mère et de sa fiancée, sur Reach, l’a profondément bouleversé. Détruit, en fait. Il semble ne survivre que grâce à la haine qu’il éprouve envers les Covenants. Pourtant, dans cette piète, en essayant de le faire parler, ce n’est aucunement de la haine que j’ai pu voir au fond de ses yeux, mais une tristesse incommensurable, et, me semble-t-il, le regret d’une faute qu’il croit avoir commise. Je ne sais pas s’il ne pourra jamais surmonter sa douleur, et je suis encore moins sûr de pouvoir lui être utile, mais toujours est-il que je vais garder un œil sur lui. Je sais qu’il doit en ce moment même subir un entraînement intensif au cœur de l’Asie, sur Terre, avant d’être réintégré à l’UNSC. Ce protocole, élaboré par l’Amiral Hood, est un prémice nécessaire à la reconstruction d’une armée saine, débarrassée des affres de la haine et de l’envie, du besoin même, de vengeance. Sachant cela, je me suis permis de demander au Lieutenant-colonel Starkey de me faire parvenir, en toute discrétion, les fichiers audio des rapports que les soldats doivent effectuer quotidiennement. J’espère que cela me permettra de mieux cerner cet homme, et de l’aider à guérir. /Fichier UNSC-T-MBL-07042560/ Rapport du soldat Brian Lee Mitchell/Special Warfare Center/Jour 1/07042560/1100PM/Rapport du soldat Brian Lee Mitchell, matricule UNSC 2552-01-13067, premier jour d’entraînement au Special Warfare Center. «Rapport du chef d’escadrille Mitchell, matricule UNSC 2552-01-13067, le 07/04/2560 à 1100 PM. Je suis arrivé hier. Je ne sais pas exactement à quoi je m’attendais, mais pour moi toute cette histoire d’entraînement ne me semblait être qu’une vaste blague. Merde, j’avais déjà fais mes preuves non ? Je n’étais d’ailleurs pas le seul à penser ça… J’ai rencontré Mark, Mark Callaway, le numéro 2 de mon escadrille, alors que l’on s’alignait tous sur la grande place centrale du camp en attendant le discours du Lieutenant-colonel Starkey. Il a été extrêmement surpris de me voir là. J’entends encore son ‘Ripper ? Mais bon sang, qu’est-ce que c’est que ces salades ? Alors comme ça même les gradés doivent repasser une évaluation ?’ Hell, j’étais plus que d’accord avec lui, celui a pondu cette histoire d’évaluation n’est qu’un sombre crétin.
Le discours du Lieutenant-colonel m’a fait sourire... Rien de tel qu’un petit topo sur la sécurité qui est ‘la composante essentielle d’une armée sûre et efficace’ pour réveiller en vous un semblant d’hilarité. La sécurité ? Contre quoi. Apparemment, si j’ai bien assimilé ce qu’il a tenté de nous dire dans les mots pompeux et infects qu’un trouffion de secrétaire d’état major avait dû lui pondre, contre nous-mêmes. Contre nos démons. Contre nos peurs. Peurs ? Je me demande bien de quoi ils voulaient parler. Ce discours, qui m’a paru duré une éternité, n’était coupé que par les claquements secs des drapeaux flottant au vent dans le crépuscule naissant. Au final, la seule information que j’ai retenu comme importante était que le lendemain on serait réveillé avant l’aube par le sergent d’instruction en charge de notre groupe.
Il y avait là des Marines, des ODSTs, des ingénieurs, et des pilotes comme moi, qui tous instinctivement s’étaient regroupés selon leurs classes, mais ce regroupement fut taillé en pièce. En effet, cette nuit là, nous dormîmes tous ensemble sous un hangar qui, à l’odeur qu’il dégageait, devait aussi avoir servi de morgue. Il y régnait une chaleur moite, insupportable, et l’on n’entendait que le bruit haletant des respirations peinant dans l’ambiance étouffante qui régnait là, entrecoupé parfois d’un claquement sec : les moustiques, eux, étaient au paradis apparemment. Je crois que dire que nous avons dormi est une bien belle fable.
Retiré dans nos ‘quartiers’ après le discours, à 1100PM, nous fûmes réveillés à 0300AM par un sergent d’instruction qui se présenta comme étant le Sergent Harper. Dans la pénombre ambiante, les yeux encore embués d’une nuit trop courte, tout ce que je pu distinguer de lui fut qu’il avait le teint hâlé, et qu’il semblait lui manquer une oreille. On n’y voyait qu’un trou, sombre, duquel étoilait une cicatrice, comme une toile d’araignée blanchâtre. La réponse me sauta alors à la gorge : Plasma. J’entendis quelqu’un murmurait ‘Non, pas ce salaud d’Harper…’. Malheureusement pour lui, je ne fus pas le seul. D’un pas vif, le sergent avait remonté l’allée entre nos lits de fortune. ‘Vous avez un problème, soldat ?’ Son ton, lorsqu’il lança le soldat, était à l’évidence chargé de mépris. Celui-ci ne broncha pas. ‘C’est bien ce que je pensais, espèce de lopette. Maintenant, les premiers mots qui sortiront de votre bouche, quand je le voudrais et uniquement à cette occasion, ce sera « Sergent, oui sergent ! » ! Je me suis bien fait comprendre ? Les fortes têtes, moi, je les brise, et je repeins le sol de cette pièce avec ! C’est bien compris soldats ?’ Un ‘Sergent, oui sergent !’ à l’unissons lui échoua en réponse. Il se gaussa. ‘Et vous vous croyez des soldats ? Ou même des hommes ? Même une petite fille qui tête sa maman a plus de répondant et de coffre que vous ! Non, c’est encore trop d’honneur ! Alors écoutez moi bien bande de larves, à l’appel de votre nom vous allez vous rendre dans le groupe que je vous indiquerai, et il n’y aura pas de discussion ! C’est bien clair ?’- ‘Sergent, oui sergent !’-‘Très bien. Avery, Tom.’-‘Sergent, oui sergent !’-‘Unité Alpha ’-‘Sergent, oui sergent !’ –‘Averson, Paul.’ – ‘Sergent, oui sergent !’ – ‘Unité Bravo’ […]
La répartition continua ainsi jusqu’à ce que tous, d’Avery, Tom à Zinckowskjevsky, Piotr (je me demande toujours comment le sergent a réussi à prononcer son nom) furent appelés, à peu près sans incident, sauf lorsque le soldat Blaise Johnson contesta son affectation. Je crois que jamais lame ne fut plus rapide. A peine avait-il eu le temps d’ouvrir la bouche pour porter ses réclamations que le sergent avait lancé un couteau, qui lui transperça la main de part en part. ‘Quelqu’un d’autre à une réclamation à faire ?’ Le silence qui suivit dura quelques instants. On n’entendait que les gémissements de Johnson. ‘Callaway !’ – ‘Sergent, oui sergent !’ – ‘Vous faites partie vous aussi de l’unité Charlie. Vous voilà promu chef d’unité ! Escortez le soldat Johnson jusqu’à l’infirmerie, qu’il fasse examiner sa main.’ – ‘Sergent, oui sergent !’. Mark parti donc, soutenant Johnson. Ils revinrent tous deux quelques vingt minutes plus tard. En attendant, nous restâmes tous immobiles. Lorsqu’ils furent de retour, le sergent repris la parole. ‘Bon, puisqu’un petit rigolo nous a fait perdre notre temps, je vais abréger le briefing ! Maintenant que vous êtes tous répartis en unité, vous allez faire une petite marche. Départ à 0330 précisément, et pas de retardataires ! Votre but est d’atteindre le village de Shiao We Gong, à 50 km d’ici. Vous allez devoir traverser cette montagne, et les rizières qui se trouvent juste derrière. N’allez pas vous perdre en chemin ! Vous avez jusqu’à 1230 pour vous y rendre, je vous attendrai là-bas. Si une unité y parvient mais qu’un seul de ses membres est porté manquant, toute l’unité sera privée de ration à midi ! Alors faites votre paquetage bande de chiffes molles, et rendez-vous là-bas. Rompez !’ – ‘Sergent, oui sergent !’.
J’étais donc membre de l’unité Alpha. A 0330 précise, nous étions tous alignés, prêts au départ, sur la place centrale du camp. ‘Un beau ramassis de lopettes ! Même les Unggoys sont meilleurs que vous ! Vous voulez me prouver que j’ai tort soldats ? Alors finissez cet entraînement dans les temps ! Je vous préviens, depuis maintenant 3 ans que je supervise cet entrainement, seuls deux unités ont réussies, en huit heures et cinquante-cinq minutes ! A vous de faire mieux !’ – ‘Sergent, oui sergent !’. Je cherchais Mark des yeux, mais je ne le trouvais pas dans son unité. J’aurai voulu pouvoir lui souhaiter bonne chance. En regardant autour de nous, je me rendis compte que nos unités n’avaient pas été constituées au hasard comme il me l’avait d’abord paru. Nous étions vingt par unités, sept Marines, six ODSTS, quatre pilotes et trois ingénieurs ou techniciens, tous reconnaissables aux insignes qu’ils portaient. Je sentais que cet exercice allait être loin d’être de tout repos. Déjà deux Marines et un ODST se disputaient le commandement de notre unité.
Nous nous mîmes en route, alors que la nuit enveloppait encore le camp et ses alentours de son étreinte glaciale. La Lune, blafarde et sans éclat cette nuit, était notre seule lumière dans l’obscurité. Par réflexe, je me repérai aux étoiles. Le village que nous devions atteindre était à l’est. Appelant les autres, je leur indiquai la direction à suivre. Les autres soldats avaient réussi à s’entendre, et notre unité avait donc été placée sous le commandement du Marines Cliff Owen, qui m’enjoignit de le rejoindre, ainsi que l’ODST William Henry et l’ingénieure Adriana Lopez, pour former un groupe de commandement.
Les trois premières heures, avant la montagne, furent simples, nous marchions tous d’un bon pas, sans avoir vraiment besoin de parler, moi me guidant aux étoiles et référant de mes observations au groupe de commandement. Arrivé dans la montagne, les ingénieurs et l’un des pilotes commencèrent à montrer des signes de faiblesse. L’un des ingénieurs se laissa choir, nous enjoignant de l’abandonner sur place. Sur un signe, un ODST et un Marines se portèrent volontaires pour lui porter assistance, le relever et l’aider à avancer. Nous avions compris que le but de cet exercice était de combiner nos forces et de nous montrer solidaires dans les épreuves.
La traversée des montagnes fut difficile, mais nous eûmes la chance de pouvoir profiter d’une courte pause pour jouir du spectacle du lever de soleil sur les monts brumeux dont les sommets arboraient encore leurs tiares de glace et de neige. De l’endroit où nous nous trouvions, dans cet écrin de nature brute dont jamais je n’aurai pu supposer l’existence sur Terre, la montagne semblait une rivière de diamant s’étirant dans les rayons de l’aube, brillant de milles feux, reflétant les couleurs de l’arc-en-ciel sur les nuages qui les faisaient paraître flotter dans les airs.
Cette courte pause terminée, dont nous avions profité pour boire et manger quelques rations, nous reprîmes la route. La descente fut périlleuse, avec des escarpements cheminant le long de profond ravins dont nous devinions à peine les racines. Combien glissèrent et se rattrapèrent de justesse, je ne peux le dire. Nous nous tenions les uns les autres par la main afin d’assurer notre progression. Une fois parvenus de l’autre côté, nous pûmes contempler les rizières s’étendant à perte de vue. La progression était lente dans ces marais, les moustiques nous assaillant sans relâche, et les sangsues se glissant sournoisement dans nos vêtements pour venir se délecter de notre sang dans les zones où notre peau était la plus tendre. Enfin, nous parvînmes au bout des rizières. Nous aperçûmes un village, au loin. Surement Shiao We Gong. Le problème était qu’il ne restait du pont qui devait nous y mener qu’un tas de poutres de bois fracassées et encore fumant. Un cadeau de la part du sergent sans doute. C’est là que les ingénieurs se montrèrent d’une très grande utilité, nous dirigeant pour réaliser un pont de fortune, à partir de pins qui poussaient dans ces contrées. Alors que nous construisions, nous fûmes rejoints par l’unité Bravo, qui nous aida à terminer le pont. Nous nous rendîmes ainsi tous ensemble au village, où nous attendait un sergent de toute évidence très satisfait. ‘Bravo soldats, vous pouvez être fiers de vous ! Il est 1200, c’est donc un nouveau record ! Mangez, vous l’avez bien mérité !’ –‘Sergent, oui sergent !’ Nous mangeâmes, attendant l’arrivée de l’unité Charlie, celle de Mark. Un opérateur radio s’approcha du sergent. De l’endroit où notre petit groupe de commandement s’était installé, j’entendis ce qu’il disait. ‘Sergent, il y a un problème. L’unité Charlie a été prise dans une avalanche, juste au bord d’un ravin. Nous avons dépêché des pélicans sur place, ainsi qu’une patrouille de secours. Nous n’avons pour l’instant trouvé que trois survivants.’ –‘Très bien, tenez moi informé.’ –‘Sergent, oui sergent !’ Mon sang sembla se glacer dans mes veines. Mark ne pouvait pas être mort. C’était impossible. Il avait été avec moi au travers du feu, du métal et du vide stellaire, et s’en été tiré sans aucun dommage. Non, il ne pouvait pas être mort.
Ce fut sur ces pensées que je montais dans le pélican pour retourner à la base. Je demandais la permission de parler, ce qui me fut accordé, et priais donc le sergent de nous donner des nouvelles de l’unité Charlie ;’L’unité Charlie, comme vous devez à présent tous le savoir, a été prise dans une avalanche. Nous avons aussitôt dépêché des secours ; qui n’ont trouvés que trois survivants, dont deux étaient blessés grièvement. L’un est mort pendant son transfert jusqu’au camp. L’autre, le soldat Mark Callaway, est vivant mais devra subir une opération importante, et sera démobilisé pour une période minimale de huit à 9 mois. L’autre survivant est le soldat Blaise Johnson, qui n’a a souffrir que d’une jambe cassée et de multiples contusions. Voilà.’ Je respirais. Mark était vivant, blessé gravement, certes, mais vivant. Je me promis de passer le voir dès que possible. En attendant, nous eûmes la joie de finir la journée par une après-midi consacrée à la théorie, revoyant les bases du système hiérarchique de l’UNSC, ainsi que du système de défense, en cours de reconstruction après les batailles de la Terre. Le soir même, je pu passer à l’hôpital du camp, peu avant que Mark soit transféré pour la station médicale orbitale. ‘Tu vois,’ m’a-t-il-dis, ‘cette fois je ne volerai pas à tes côtés…’ Il esquissait un sourire, grimaçant à moitié sous la douleur malgré la morphine que lui avait administré les infirmiers du camp. Je ne sais pas quand je vais le revoir, mais j’espère que ce sera bientôt et en pleine forme. La journée est finie pour aujourd’hui, et, après le salut au drapeau, il sera temps pour moi de gagner nos nouveaux baraquements, un par unité. Fin du rapport.’ /Fin de transmission/______________________ EDIT : Bonne lecture et bon courage à tous pour venir au bout de ce premier chapitre ^^ Encore désolé pour le double post Jfboards, j'essayais de rendre ça plus lisible
Dernière édition par Hellraiser le Dim 8 Avr - 13:33, édité 3 fois | |
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| Sujet: Re: Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) Dim 19 Aoû - 9:08 | |
| Salut salut, bonjour à tous ! Wah, ça fait longtemps que je n'ai pas posté, et un moment que j'ai laissé mon entraînement dormir de côté... :/ J'ai honte ! Bon bon bon, je vais essayer de réparer ça en produisant les CR des journées d'entraînement plus rapidement à partir de maintenant. Je vous propose, pour ceux qui auront à nouveau le courage de me lire, le CR de ma deuxième journée d'entraînement, j'espère qu'il vous plaira ! _________________________ /Fichier UNSC-T-MBL-08042560/ Rapport du soldat Brian Lee Mitchell/Special Warfare Center/Jour 2/08042560/1132PM/Rapport du soldat Brian Lee Mitchell, matricule UNSC 2552-01-13067, deuxième jour d’entraînement au Special Warfare Center. "Rapport du chef d’escadrille Mitchell, matricule UNSC 2552-01-13067, le 08/04/2560 à 1132 PM. Encore une belle journée en enfer… Voilà ce que je me disais lors de la Bataille de la Terre, chaque jour qu’il m’était donné de voir, chaque aube de plus sur un monde où je ne lisais que le désespoir dans les yeux désabusés des rescapés. On pensait tous la même chose, qu’on ne s’en sortirait pas. C’est étrange à dire, mais c’est exactement ce que je peux voir ici dans les yeux de certains de mes compagnons de l’escouade Alpha. Je ne peux que supposer qu’il en va de même pour ceux de l’escouade Bravo. Je crois que je préférerais combattre une brute à mains nues, même si c’est particulièrement sans espoir, que d’avoir affaire au Sergent Harper quand il perd son sang froid… Ce qui arrive relativement souvent. J’ai appris qu’il avait été décoré pendant la guerre pour son courage, et avait reçu la croix de guerre et une citation pour le mérite pour action héroïque. Je ne sais pas ce que c’est, mais avec son visage taillé brutalement dans un bloc d’acier, on devine qu’il est passé par le feu et en est ressorti changé. Les illusions ne tiennent pas longtemps dans l’horreur de la guerre, et ce qu’on tenait pour être la réalité disparaît devant la désolation des combats. La première victime de la guerre, c’est la vérité… Je crois que jamais dicton ne fut aussi vrai que durant cette dernière guerre… Je sais de source sure, sans savoir exactement de quoi il s’agit, que bon nombre de choses nous ont été cachées, pour nous ‘préserver’ et entretenir notre moral. Ils auraient dû savoir que lorsque l’on découvre la vérité plus tard, cela ne fait que plus mal. C’est ce qui semble être arrivé à Harper, je veux dire, on dirait que cet homme ne croit plus en rien, si ce n’est au code de conduite des officiers du CSNU. Clairement, c’est le genre d’homme qu’on aimerait avoir à côté de soi dans l’action, mais qu’on ne présenterait pas à sa sœur.
Le sergent a eu la délicate attention de nous lever moins tôt aujourd’hui. Seulement 0430 AM, ce qui est, d’après lui ‘faire la grasse matinée, soldats !’. Nous avons eu le droit à cinq minutes pour nous préparer ‘paquetage allégé, que le strict nécessaire : une boussole pour trois, un couteau, une gamelle, une gourde et ça !’. Le ‘ça’ en question était une arme de point de type Flashball. Alors que nous nous demandions tous pourquoi nous devions nous équiper de la sorte, le sergent repris la parole. ‘Soldats, aujourd’hui exercice dans la montagne. Vous allez devoir trouver un arbre, situé près du sommet du Hua Shan, qui porte une marque. Cette marque correspond au marqueur de carte d’une apparition sur les cartes de commandement ! Attention, d’autres arbres ont été marqués avec d’autres marqueurs de carte, donc vous devez trouver le bon ! Une fois que vous l’aurez trouvé, allumez une fumée de détresse bleue, l’exercice finira. Si ça tourne mal, s’il y a un blessé qui nécessite une évac, lancez une fumée rouge ! Ah, autre chose… Il y a des animaux sauvages dans les montagnes, alors faites bien attention. Vous n’êtes pas autorisé à les tuer, mais vous pouvez vous défendre avec les armes que nous vous avons données. Autre chose, il ne peut y avoir qu’un seul groupe de vainqueur, donc entre vous tous les coups sont permis, sauf tuer bien sûr. Les vainqueurs mangeront au Mess des officiers ce soir ! Rompez !’ –‘Sergent, oui sergent !’. Il y avait dans le hangar qui nous servait de dortoir un grand tableau interactif, et je vis que les groupes avaient été préformés. J’étais avec Tom Avery, que je ne connaissais pas mais arborait un insigne de Marines, et l’ODST Will Henry avec qui j’avais formé le groupe de commandement la veille. Cette fois, en termes d’endurance, j’étais le maillon faible du groupe…
Nous avons quitté le camp sous un soleil naissant dont les rayons rasant les montagnes faisaient briller de mille feux les neiges éternelles qui les paraient. J’aurai pu appeler ça un magnifique spectacle, si cela ne nous avaient pas alors aveuglés… Alors que nous nous dirigions vers la montagne Huan, à pied – ‘il n’ya que quinze kilomètres soldats, une promenade de santé avant l’exercice !’ d’après le sergent Harper – nous nous répartîmes les tâches, de même que nos équipements. Etant rompu aux missions d’infiltration et de suppression, Will pris le bowie knife, alors que Tom se chargea du Flashball. Quant à moi, étant formé pour me repérer dans des immensités ou rien si ce ne sont les étoiles ne peuvent vous guider, j’héritais de la carte ainsi que de la boussole. Sur la carte, l’arbre que nous devions trouver était figuré par le marqueur qui nous avait été décris, mais on pouvait voir qu’il se trouvait au cœur d’une forêt. Trouvé un arbre au milieu d’une forêt, je crois bien qu’il n’y a que Harper pour inventer des exercices pareils… Je repérais sur la carte une route forestière, mais d’instinct je savais qu’il nous fallait éviter de l’emprunter : le sergent avait annoncé que tous les coups seraient permis, et un tel sentier, entouré par la forêt, était l’endroit rêvé pour une embuscade. Ayant fait part de cette observation à mes deux comparses, nous nous mîmes d’accord assez facilement : notre voie d’accès au sommet serait la face nord de la montagne. Plus raide, plus exposée au vent glacial, c’était peut-être la route la plus ardue, mais c’était à coup sûr celle où nous ferions le moins de mauvaises rencontres avec les prédateurs qui rôdaient alentour, et où nous avions le moins de chance de trouver sur notre chemin un quelconque piège déposé par une autre équipe. Ma parole, avec une telle consigne, il était clair que certains allaient partager entre eux par la suite une certaine inimitié, si ce n’est de la rancœur…
Lorsque nous fûmes enfin arrivés au pied de la montagne, après une heure et dix minutes d’une marche épuisante dans la neige, nous nous fîmes un devoir de contourner celle-ci pour accéder au versant nord, alors que d’autres équipes en commençaient déjà l’ascension, qui par le sentier, qui par la forêt. Une autre équipe nous emboîta le pas. Lorsque nous fûmes arrivés au bas du versant nord, nous nous mîmes en quête d’une cheminée naturelle qui nous permettrait d’accéder au sommet. Ce versant, exposé au vent froid du nord, était faillé et crevassé, comme lacéré par une lame qui aurait fendu la roche. Nous ne trouvâmes qu’une seule cheminée exploitable, et nous comprîmes assez rapidement qu’il nous faudrait coopérer avec l’autre équipe si nous voulions pouvoir parvenir au sommet. En effet, pas un arbre, pas un arbuste ne venait à pousser pour nous assurer une meilleure prise, et c’est en nous appuyant de tout notre corps sur la paroi, servant de prise au suivant dans la cordée, que nous nous élevèrent. La montagne résonnait de bruits étranges, feulements, grognements, hululements, et hurlements humains signalant que là-bas, sur le versant sud, les choses allaient bon train. Le soleil s’était alors tout à fait levé, mais nous nous trouvions dans l’ombre de la montagne, et le froid mordant venait geler nos corps et brûler nos mains. L’ascension fut lente, et éprouvante, mais au bout de cinq heures nous parvînmes au sommet. Nous étions persuadés de ne pas figurer parmi les premiers à y accéder, et pourtant, alors que nous parcourions avec précautions les quelques dizaines de mètres de roches taillées par les vents en gigantesque lames de rasoir qui nous séparaient de la partie haute de la forêt, nous ne vîmes ni n’entendîmes rien qui puisse nous faire penser qu’une autre équipe était là. L’ascension m’avait complètement épuisé, non pas psychiquement, mais physiquement. Cet exercice, destiné à tester notre résistance, m’avait poussé dans les dernières limites de mon physique. Reprenant mon souffle, je tâchais de trouver sur la carte, à l’aide de la boussole, un chemin vers l’arbre. Une mauvaise surprise nous attendait : l’aiguille de la boussole, comme folle, tournait en tous sens. Magnétite pensais-je. Super. J’avais déjà eu ce problème en lansword alors que nous survolions un trapp. Néanmoins, j’avais alors la chance de pouvoir me repérer aux repères terrestres alors que là, dans la montagne, je ne le pouvais pas. Signalant cette mauvaise nouvelle aux autres, je leur proposais d’avancer vers la forêt : la mousse sur les arbres nous donnerait une direction relativement fiable pour le nord. D’après la carte, seuls deux cent mètres nous séparaient de l’arbre. Alors que nous marchions, j’entendis brusquement Will me lancer un ‘attention !’ énergique, et je fus projeté au sol par Tom qui s’était jeté sur moi. J’entendis un grondement sourd à mes oreilles alors qu’un tronc, pendu à une corde faite de lianes, passait sifflant juste au dessus de ma tête. ‘Nous n’avons pas le droit de tuer’, lança Will, mais j’avais pourtant l’impression que là l’intention y était. Secouant la tête, il me dit ‘ : la règle pour ce type de piège c’est de prendre un tronc au moins trois fois plus gros que ce que vous voulez tuer.’ Là, le tronc devait faire ma taille, le but n’était donc pas de me tuer, mais de me blesser suffisamment pour me contraindre – moi en l’occurrence, mais cela aurait été aussi valable pour n’importe quel homme qui comme moi aurait déclenché le piège par inadvertance – à l’abandon. Will prit alors la tête. Il était, bien plus que moi, dans son élément, et nous nous laissâmes guider alors que parlait son expérience. C’est ainsi qu’il nous permit d’éviter deux autres pièges : une fosse, au fond tapissé de barbelés rasoirs, et une série de branches flexibles, garnies de pointes faites elles aussi de morceaux de bois, disposées de façon à venir par leur reploiement soudain enfoncer les pieux qu’elles portaient dans les jambes de ceux qui viendraient à passer par là. ‘C’est un autre ODST qui a fait ça’ grommela Will d’un air sombre. Il était manifestement soucieux. Peut-être pensait-il à quelqu’un en particulier, mais il n’en dit rien.
Voilà maintenant six heures que nous parcourions la montagne en tout sens, et nous n’avons rien vu depuis que nous en avions atteint le sommet, si ce n’est quatre fumées de détresse rouges. Quelqu’un, quelque part, avait été sévèrement blessé. Nous entendîmes les pélicans passer au dessus de nous, à la recherche des blessés. Soudain, alors qu’autour de nous tout était calme, nous vîmes une clairière, avec en son centre un unique arbre. Cela semblait trop facile… Et ça l’était. Nous approchant de l’arbre, nous entendîmes un grognement féroce, et, juste sur notre flanc, le bruit sourd de la course de quelque chose de lourd. C’est alors qu’émergea du couvert des arbres un ours gigantesque, chargeant avec force, qui se jeta sur Tom. Celui-ci eu le temps de se jeter de côté et, mettant un genou à terre, visa rapidement l’ours de son Flashball et fit feu. Cependant, cette arme avait été conçue pour arrêter sans tuer un être humain, pas un ours, et cela ne sembla que l’agacer. Il se rua de plus belle sur Tom, qui cette fois ne put l’éviter. L’ours le saisit de sa mâchoire à la jambe, ses dents pénétrant les chairs, et nous entendîmes un claquement sec : la jambe de Tom venait de se briser sous la puissance de la morsure. Nous nous jetâmes, Will et moi, sur l’ours, tentant de le renverser, ce que nous parvînmes à faire grâce à l’aide de Tom qui tentait de le repousser, et Will, tirant son couteau de combat, se mit à larder l’animal de coup. Au terme d’un combat de quelques minutes, l’ours s’enfuit, claudiquant, du sang coulant de ses blessures. ‘Nous n’avons pas le droit de tuer’ rappela Will, ‘seulement d’estropier pour mettre hors de combat’. Nous étions, lui et moi, couvert de griffures profondes que l’ours nous avait assené alors que nous tentions de le maîtriser. Tom, gisant au sol, ne disait rien mais avait le visage profondément marqué par la souffrance. ‘Merci, les gars’ nous dit-il simplement dans un souffle. Il était évident qu’il ne pourrait pas marcher d’avantage. Nous nous résignèrent alors à lancer une fumée d’évacuation pour lui. Nous attendîmes une vingtaine de minutes, et nous perçûmes alors le bruit caractéristique d’un pélican en approche. Un médecin en descendit rapidement, et, après une injection rapide de biofoam, Tom fut emmené. Alors que nous nous remettions en route, nous vîmes une fumée bleue : quelqu’un avait trouvé l’arbre. La fumée s’élevait à une trentaine de mètres tout au plus de notre position. Peinant sous la douleur de nos blessures, nous nous rendîmes au point d’émission de la fumée, et virent une équipe attendant déjà l’évacuation due aux vainqueurs. Nous n’avions pas réussi à être les premiers, et Tom avait été blessé, nécessitant une évac. Un marines, membre de l’équipe gagnante, nous dit alors : ‘Aucune évac n’est arrivée pour le moment, alors on va faire ça comme ça : on dira que nos deux équipes sont arrivées en même temps, ok ? Comme ça ce soir on mangera tous au mess des officiers.’ Will lui répondit rapidement ‘Merci les gars, la première tournée sera pour nous ce soir’. L’évacuation arriva quelques minutes plus tard. L’exercice était fini pour nous, et les autres équipes arrivaient les unes après les autres au point de rendez-vous pour l’évacuation. Une fois que tous furent grimpés à bord des pélicans, nous partîmes, et quelques vingt minutes plus tard nous étions de retour au camp de base. Tom nous y attendait, souriant malgré le fait qu’il avançait maintenant grâce à des béquilles. Nous dînions au mess des officiers ce soir, et c’était clairement un motif de satisfaction pour nous. Nous avions sympathisé avec l’équipe gagnante, composé uniquement de marines : Kosuke Tsukihime, Park Jin Hyung et Fabian Schilliger. En clair, ce fut, malgré tout, une belle journée, et je parvins presque à pardonner à Harper. Presque. Fin du rapport."
/Fin de transmission/ | |
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| Sujet: Re: Entrainement de base [CNSU] (obligatoire) Dim 26 Aoû - 9:44 | |
| Bonjour à tous, je vous livre en direct live le troisième volet de mon entraînement ! J'espère qu'il vous satisfera ! ________________ /Fichier UNSC-T-MBL-09042560/ Rapport du soldat Brian Lee Mitchell/Special Warfare Center/Jour 3/09042560/1147PM/ -‘Allez debout mes cailles, encore une belle journée au paradis ! Le soleil brille, les oiseaux chantent, et c’est l’heure de dégommer du cafard !’
Charmant réveil… Non mais, vous pensez vraiment qu’être réveillé à 4h30 du matin, alors que l’aube n’a pas même encore point à l’horizon, par un sergent instructeur est quelque chose d’agréable ? Nous étions encore tous éprouvés par les épreuves de la veille, certains même, comme Tom, étaient toujours sous morphine, et ce damné de sergent ne trouvait rien de mieux que de nous faire lever aux aurores pour nous motiver. Dire que nous le détestions tous cordialement était un doux euphémisme… -‘Ce matin un exercice classique, que même votre maman pourrait faire ! Voilà le topo : deux groupes, un de défenseurs, un d’attaquants, avec un schéma ultra classique. La situation d’exercice est un crash de pélican, posé en catastrophe après avoir essuyé des tirs de mortiers à plasma ! La simulation se fera en équipes réduites : l’équipage du pélican, donc les défenseurs, sera de neuf soldats, soit un pilote et huit marines, format classique des unités aéroportées ! Les attaquants seront en supériorité numérique, simulant des unités d’assaut covenantes : quatre packs ‘1/4’, soit un élite et quatre grognards par pack, deux unités paires de couverture type rapaces, et une unité d’assaut lourde type chasseurs ! Soit en tout vingt-six assaillants ! Les défenseurs auront le soutien d’une autre équipe composée du même nombre d’hommes, simulant ainsi un appui tactique comme en situation de combat réel, qui interviendra trente minutes après le début de l’exercice !’ lança le sergent Harper. Celui-ci faisait les cents pas, tirant sur un cigare qui me semblait éteint depuis bien longtemps sans même sembler s’en apercevoir. Peut-être était-il tout simplement mal réveillé lui aussi. Après tout, il était tout de même humain, lui-aussi… Quoique… -‘Le but de l’exercice est on ne peut plus simple : les assaillants doivent éliminer tous les défenseurs. Les défenseurs, quant à eux, doivent réussir à créer une brèche dans la ligne ennemie pour s’exfiltrer, et atteindre une cloche, qu’ils feront retentir pour signaler leur victoire ! Les stratégies vous sont libres, seule la victoire compte ! Vous allez maintenant être répartis aléatoirement, et vous irez, suite à votre affectation en tant que défenseur ou assaillant, tirer sur la table qui se trouve au fond du dortoir un papier sur lequel vous sera décrit votre paquetage ! Tous sont différents ! Ainsi, en fonction de votre paquetage, vous serez amenés à prendre la place d’une unité précise humaine ou covenante, qui ne correspondra pas, ou tout au moins il y a peu de chance pour cela, à votre affectation réelle au sein de l’UNSC ! Allez !’ -‘Sergent, oui, sergent !’ fut la seule réponse qu’il obtint. L’un après l’autre, nous nous dirigeâmes vers le grand écran tactique situé sur le mur ouest de notre ‘dortoir’. Un algorithme de répartition avait été appliqué sur notre effectif, et nous étions tous déjà répartis. Je soupirais en voyant que je faisais partie des forces de l’UNSC. Au moins, je n’avais pas à me glisser dans la peau d’une de ces faces de poulpes… Il me restait à découvrir quel serait mon paquetage. Je craignais de tomber sur une arme que je ne saurai pas manier, comme un fusil sniper ou un lance-roquette, que je n’avais même jamais eu entre les mains. Je me dirigeais vers la table du fond, et je finis par piocher dans le tas réservé à l’UNSC la liste que je retranscris par soucis du détail : Affectation UNSC/UNSC Marines Corps/ Light class - Mitraillette M7 / Caseless Submachine Gun, 5 chargeurs, 300 balles de peinture bleue
- Magnum M6C, 6 chargeurs, 48 balles de peinture bleue
- Grenade à fragmentation M9 HE-DP, x2, modifiée à charge de peinture verte
- Limites de résistance :
• Tir à la tête : 1 • Tir dans l’abdomen, le thorax : 2 • Tir dans la jambe ou le bras : 3 • Grenade, roquette : 1, quelque soit la zone touchée
- Série 2, pélican crashé En clair, on m’avait confié le rôle d’un Marines de l’UNSC, faiblement armé. Je respirais mieux, j’avais déjà utilisé le SMG par le passé, et le M6C faisait partie de la dotation standard que j’emportais toujours avec moi. Je jetais rapidement un coup d’œil par-dessus l’épaule d’un de ceux qui avaient tiré un paquetage covenant, et lu ceci : Affectation Covenant/Sniper class/Kig-Yar type - Fusil sniper SRS99D-S2 AM, 7 chargeurs, 28 balles de peinture rouge
- Magnum M6C, 6 chargeurs, 48 balles de peinture rouge
- Limites de résistance :
• Tir à la tête : 1 • Tir dans l’abdomen, le thorax : 1 • Tir dans la jambe ou le bras : 2 • Grenade, roquette : 1, quelque soit la zone touchée -
- Série 3
Voilà donc ce à quoi nous allions être confrontés, des balles de peinture tirées par des armes modifiées à cet effet. Je savais pour l’avoir appris à mes dépends lors de mes tout premiers entraînement que ces armes faisaient tout de même mal, suffisamment pour aller jusqu’à assommer un homme pour peu que l’on fasse feu à bout portant. J’espérais que cela ne m’arriverait pas durant cet exercice. Lorsque tout le monde fut réparti dans un groupe et équipé, le sergent reprit la parole.
-‘Soldats, vous avez été à présents répartis. Vous savez ce que vous avez à faire. Il y aura trois séries d’escarmouche, chacune durera deux heures. J’invite ceux qui ne combattront pas lors d’une série à s’installer sur la colline surplombant le champ de bataille, afin que nous puissions discuter tous ensemble en début d’après-midi les points positifs et négatifs de chacune des séries ! En avant !’
-‘Sergent, oui, sergent !’
Encore et toujours la même sempiternelle rengaine… Bon, je sais que tout cela va encore amener certains à considérer que j’ai un réel problème avec l’autorité, mais là, je dois dire que ce protocole par trop formel m’exaspérait, et je ne pense pas être le seul à qui cela tapait sur les nerfs, ou tout au moins je l’espère.
J’avais bien pris en note le fait que je faisais partie de la deuxième rotation, et je me rendis donc, à 0530 AM, sur la colline surplombant la plaine rocheuse où devait avoir lieu l’exercice. Quelle ne fut ma surprise quand je vis que des estrades avaient été dressées sur cette colline de façon à ce que nous puissions tous profiter des combats de nos frères d’armes. C’était là une belle intention de la part du sergent Harper, et nous pûmes profiter du ‘spectacle’, assis quelques 117 mètres au dessus de la mêlée. L’endroit avait été choisi avec le plus grand soin. Au milieu de la plaine, où des jalons limitant la zone d’exercice à deux kilomètres carré avaient été disposés, coulait une rivière parsemée de rocs induisant la formation de rapides. La plaine elle-même était plantée de rochers, mais était dépourvue de toute végétation qui soit plus haute qu’une touffe de graminées. Une épave de pélican occupait le centre de la scène, carcasse délabrée ouverte au vent par le travers gauche, portant les stigmates d’un atterrissage de fortune désespéré dans une quelconque région rocailleuse sous le feu ennemi. Du sang séché maculé encore le cockpit du côté gauche de l’appareil. Je frémis en pensant au pilote qui y avait certainement laissé la vie. La première équipe de défenseurs arriva, et pris place dans l’appareil, l’exercice devant avoir lieu comme si le crash venait de se produire. Les assaillants se postèrent à l’extrémité nord du terrain, prêt à entamer leur avancée, ayant déployé deux tourelles AIE-486H au préalable. Lentement, les défenseurs s’extrayèrent du pélican, et l’un d’eux mis également en place une tourelle AIE-486H tandis que les autres, pilote compris, se déployaient en position défensive en arc de cercle autour de la baie de chargement du pélican, cherchant le couvert des roches éparses. De ma position surélevée, je vis les assaillants équipés de sniper grimper puis s’allonger sur les rochers surplombant les tourelles, balayant la plaine de leurs fusils, alors que les autres opéraient une manœuvre enveloppante, les unités lourdes, armées de lance-roquettes M41 MAV/AW, avançant au centre. Durant les dix premières minutes de l’exercice, on entendit rien, puis soudainement on entendit le son caractéristique d’un fusil sniper tirant quatre coups suivis, et l’un des ‘chasseurs’ baissa son arme et partit se mettre hors-zone. Il avait été en effet convenu, comme je l’appris par la suite, que les chasseurs soient moins sensibles aux armes utilisées, afin de reproduire le plus fidèlement possible leur résistance réelle. Un autre coup de fusil sniper retentit, et toucha à la tête le sniper défenseur qui venait de révéler sa position. Deux protagonistes venaient d’être mis hors combat. L’exercice se poursuivit ainsi, et à mesure que les minutes s’écoulaient il semblait évident que les défenseurs ne parviendrait pas à briser la ligne des assaillants pour sonner la cloche, située sur un petit promontoire à quelques quatre cent cinquante mètres du pélican. Lorsque le pélican de secours arriva, il ne restait que le pilote et un Marines du pélican crashé, qui faisaient face à vingt-deux rescapés de l’équipe adverse et, pour ne rien arranger, deux tirs de sniper bien placés vinrent réduire le nombre de défenseurs supplémentaires à sept. A neuf face à vingt-deux adversaires, les assaillis défendirent chèrement leurs vies, mais furent écrasés par le surnombre, la bataille se finissant au bout d’une heure et vingt-trois minutes par la victoire des assaillants, auxquels il restait seize hommes en état de se battre.
Même si cette première série avait vu la défaite des défenseurs, j’avais pu tirer quelques enseignements de ce pseudo-désastre. La ligne de défense en arc de cercle adoptée au départ par les hommes du pélican n’avait pas tenu, car inadaptée au vu de la surface à couvrir. Les snipers adverses étaient par ailleurs idéalement placés, et la moindre partie de corps exposée à leurs tirs était synonyme de mort assurée si tant est que les hommes chargés d’être les tireurs d'élite soient qualifiés pour cet exercice, ce que je soupçonnais fortement pour la première série au vu de la redoutable efficacité dont ils avaient su faire preuve. Le choix du sergent Harper était évident : il avait délibérément placé les défenseurs dans une position impossible pour voir comment ils essaieraient de s’en tirer. Le seul point positif était l’inutilité des chasseurs dans ce dédale de roches : il était relativement facile de les supprimer.
S’était maintenant à mon tour de prendre place pour l’exercice. Je me dirigeais donc, après avoir pris mon paquetage, vers le pélican crashé, en compagnie des autres membres d’équipage, que je ne connaissais que de vue. Une fois rentrés dans le pélican, nous attendîmes quelques minutes, puis en sortirent. Nous avions convenu que le soldat en charge de la tourelle resterait à l’abri dans la baie de chargement, ne sortant que le canon de l’arme. Ce faisant, nous avions conscience de limiter l’angle de tir de la tourelle et donc son importance, mais nous la préservions pour la protection de notre ultime bastion. Nous étions tombé d’accord sur un point : si nous voulions réussir à sonner la cloche, il fallait d’une part que nous résistions aux assaillants jusqu’à l’arrivée des secours, mais aussi que nous supprimions suffisamment d’entre eux pour pouvoir créer une brèche suffisante. Cela étant, même si nous y parvenions, cela resterait encore risqué de se glisser jusqu’à la cloche sous la menace constante des snipers ennemis… Notre sniper rampa de l’autre côté de l’appareil et entrepris de grimper sur celui-ci pour se positionner derrière le réacteur de queue gauche, qui faisait normalement face à la zone où se trouvaient nos assaillants tout en lui offrant une certaine protection contre les tirs ennemis. Pour ma part, je me coulais dans la rivière, à l’affût derrière deux roches, mes pieds appuyés contre le blindage ventral du pélican qui reposait sur le lit de celle-ci. C’était une position extrêmement inconfortable qui mettait ma résistance à rude épreuve, les cailloux parsemant le fond venant me rentrer dans les côtes et l’abdomen, et le froid courant me gelant jusqu’aux os, mais j’avais pu observer qu’elle m’offrait une protection efficace contre les snipers ennemis. Tout assaillant arrivant du côté gauche de l’appareil ne pourrait me voir avant moi si je ne révélais pas ma position. J’attendis ainsi pendant une quinzaine de minutes, puis j’entendis distinctement le ‘vooouuuusssssshhhh’ sonore d’une roquette passant au dessus du pélican et disparaissant au loin. Ils arrivaient… Une deuxième frôla l’appareil, manquant d’exploser tout à côté de notre sniper. Celui-ci ouvrit le feu, par deux fois. De ma position, je ne pouvais pas voir sur quoi il tirait, et, ne voulant pas révéler ma présence, il me fut impossible de lui demander. Bientôt parvinrent à mes oreilles les staccatos caractéristiques des fusils d’assaut MA5. L’assaut ennemi avait commencé, mais pour l’heure rien ne venait se présenter à moi. Un cri me parvint, non loin de moi : l’un de mes camarades défenseurs était tombé, et, soudain, j’aperçus entre deux rochers, à quelques vingt mètres de ma position, sur mon flanc gauche, le camouflage urbain gris qui avait été assigné aux assaillants (les défenseurs portaient, eux, le camouflage vert ARPAT classique des unités de marines). Je me retournais le plus rapidement et le plus discrètement que je puisse, et ouvris le feu. Le SMG vibrait entre mes mains, et bientôt l’apparition grise devint parsemée de tâches bleues. J’avais pu éliminer l’un de nos assaillants, mais combien pouvait être restant, je l’ignorais. J’entendais toujours les rafales d’armes automatiques, et parfois les tirs isolés de sniper, mais par contre je n’entendais plus aucun tir de roquette, et aucune des tourelles n’avaient semblé ouvrir le feu. De chaque côté, nous étions le plus prudent possible. Après un long moment, j’entendis un vrombissement sourd : le pélican de secours était en approche. J’entrepris alors de ramper hors de ma cachette pour atteindre la relative sureté de la baie de chargement de notre pélican crashé. Un bruit sec me fit sursauter : un ennemi avait réussi à me prendre à revers alors que je quittais ma position. J’entendis une rafale soudaine d’arme automatique, et me cru hors-jeu, mais je ne sentis pas l’impact des balles. Je regardais par-dessus mon épaule, et vis un camouflage gris, quelques mètres derrière moi, couvert de peinture bleue. Me retournant de l’autre côté, je vis un marines en camouflage vert se relever de sa position accroupie et me sourire. Il venait de me fournir une couverture de premier choix, et je lui en su gré. Lui retournant son sourire, nous gagnâmes la baie de chargement et fîmes le point avec les autres survivants de notre groupe. Nous n’étions plus que cinq, l’artilleur de la tourelle, le sniper, deux Marines, et moi-même. J’appris que, en comptant celui que j’avais abattu, nous avions éliminé huit opposants. Bientôt, le groupe de soutien arriva, n’ayant à déplorer aucune perte. Nous nous décidâmes alors à avancer, employant une tactique de commandos : le sniper reprit une position élevée, devant nous appuyer de son mieux, la tourelle fut sortie du pélican et déployée derrière nous afin de nous apporter une puissance de feu suppressive, et j’accompagnais les Marines dans un mouvement tournant, qui rampant, qui se glissant furtivement de rocher en rocher, pour atteindre la cloche. J’entendis un tir de fusil sniper, et vis un Marines non loin de moi se faire éliminer. Brusquement, je ressentis une vive douleur dans la jambe gauche, juste au niveau du mollet. Je venais à mon tour d’être touché, mais d’après les règles de l’engagement je n’étais pas encore hors-jeu puisque dans une zone de moindre importance. Mettant genou à terre de derrière le rocher qui me servait de couverture, j’aperçus un Marines en faire autant cinq mètres sur ma droite, et me faire signe que des assaillants arrivaient entre nos deux positions. Je fis un signe de tête pour marquer mon approbation, et me préparais à ouvrir le feu. Subitement, un, puis deux, puis trois, puis quatre, et se furent cinq assaillants qui surgirent entre nous deux, et nous ouvrîmes le feu simultanément. En quelques secondes pendant lesquelles on n’entendit que les rafales de nos fusils automatiques, nous les mirent hors combat. Ma jambe me faisait souffrir, une douleur lancinante taraudant ma résistance, mais cinq assaillants supplémentaires étaient hors combat, ce qui portait, à ma connaissance, leur nombre restant à 13. Nous étions à présent en surnombre, pour la première fois de la partie. Et soudain, après une heure et quarante minutes de jeu, ce fut la délivrance : j’entendis le son retentissant d’une cloche à cent cinquante mètres de ma position. Son tintement cristallin retentit haut et clair dans la plaine, se répercutant de rocher en rocher, comme célébrant notre victoire. Je me relevais malgré la douleur, et boitillait jusqu’aux estrades.
-‘Belle manœuvre, soldats’ approuva seulement Harper. Il avait l’air totalement impassible pourtant. Peut-être ne laissait-il réellement jamais paraître ses émotions. Nous portâmes en triomphe le Lieutenant Nikita Aliev, qui nous avait donné la victoire en sonnant la cloche. J’allais ensuite à l’infirmerie, sur les ordres de Harper, pour mettre un bandage sur ma jambe touchée. J’avais en fait essuyé un tir de sniper à faible distance dans la jambe. Dans la tête, il m’eut assommé dans l’instant.
Le début d’après-midi, comme Harper l’avait signalé, fut consacré à une discussion sous forme de cours magistral sur les tactiques employées, et il nous fut démontré qu’aucune de celles qui le fut, que ce soit du côté des assaillants ou de celui des défenseurs, n’était pleinement efficace, chacune ayant des faiblesses. Harper finit la séance en félicitant rapidement les assaillants de la série 1 et les défenseurs des séries 2 et 3, qui avaient remportés la victoire dans leurs séries respectives.
-‘Maintenant soldats, vous allaient vous rendre sur le pas de tir, et au plus vite ! Vous allez être amenés à essayer des armes dont nous n’avaient pas l’habitude, ce afin de vous familiariser avec toutes les armes de l’arsenal de l’UNSC pour qu’en toute occasion vous puissiez en avoir une qui vous convienne !’ lança Harper après ces congratulations.
Je me rendis sur le pas de tir, où un sergent artilleur me demanda quelles armes je n’avais jamais maniées. Je lui répondis le fusil sniper SRS99D-AM et le jackhammer M41 SSR MAV/AW. Je passais donc le restant de l’après-midi à m’exercer au tir sur cible distante avec des versions d’entraînement munies de munitions colorantes de ces deux armes. Si au départ le maniement me laissa perplexe, je parvins avec l’aide du sergent artilleur à maîtriser suffisamment celui du fusil sniper pour faire mouche sur les cibles, qu’elles soient immobiles ou non, vers la fin de la séance d’entraînement. Quant au jackhammer, dont le poids me contrariait du point de vue de son utilisation sur un champ de bataille, je compris rapidement qu’il n’était pas nécessaire de toucher ma cible pour la neutraliser, au contraire, un tir décoché aux pieds de l’assaillant remplissait beaucoup plus aisément cette fonction. Je ne prétends pas être devenu un expert dans le maniement de ces armes, mais je pense être maintenant capable de m’en servir en cas d’urgence si je n’ai que celles-ci sous la main, même si pour moi un M7 ou un MA5 me conviendrait mieux.
Je termine ici mon rapport pour pouvoir aller dormir, je pense avoir dis l’essentiel. Je ne sais pas ce que me réserve la journée de demain, ou plus précisément ce que le sergent Harper nous a concocté comme programme d’entraînement, mais je sais que ce sera rude à nouveau. Fin du rapport.
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